C'est avec plaisir que je vous convie à participer à la prochaine journée scientifique de la SCMC qui se déroulera jeudi 19 mars 2015 dans les locaux de la CAHPP (22/24 rue Richer, 75009 Paris) qui a accepté, à nouveau et avec sympathie, de nous accueillir dans ses locaux suite au déroulement plus que positif de la journée de l'an dernier.
Cette journée sera l'occasion d'accueillir nos collègues Eric Burguière et Serge Charpak qui nous présenteront 2 conférences en lien avec les dernières avancées dans le domaine de l'imagerie cérébrale. La conférence d'Eric Bruguière aura pour titre "Lumière sur les bases neurales des comportements normaux et pathologiques grâce à l'optogénétique" tandis que celle de Serge Charpak aura trait à l'imagerie (le titre sera précisé très prochainement).
La journée sera aussi l'occasion d'écouter les différentes communications orales et présentations flash qui ont été retenues. La priorité est de permettre aux doctorants de présenter leurs travaux. NOUVEAUTE en 2015: le conseil d’administration de la SCMC a décidé d'offrir un prix de communication orale et un prix de présentation flash.
Au cours de la journée sera aussi décerné le prix de thèse annuel de la Société qui récompensera les travaux d'un doctorant/jeune docteur. Le récipiendaire présentera ses travaux lors de la réunion.
Un moment important de cette journée sera l'assemblée générale de l'association qui sera ouverte à tous les membres à jour de leur cotisation 2015.
La date-limite d'inscription au colloque est fixée au 1er mars 2015, sur le site internet uniquement.
Comme tous les ans, la SCMC attribuera un prix d’une valeur de 1000 euros à une personne dont les travaux contribueront à développer les connaissances sur le cerveau et les maladies cérébrovasculaires.
Conditions de candidature :
Avoir moins de 35 ans
Etre membre de la SCMC, à jour de sa cotisation
doctorant(e) inscrit(e) en dernière année de thèse ou thèse soutenue depuis 1 an maximum
Une allocation doctorale cofinancée par le Conseil Régional de Basse Normandie est disponible à partir de janvier 2015.
Sujet : Intérêt d’une thérapie combinée (cellulaire et moléculaire) dans l’ischémie cérébrale
L’accident vasculaire cérébral (AVC) représente la 2ème cause de décès et la 1ère cause de morbidité dans de nombreux pays. Il n'existe pas, à l'heure actuelle, de thérapeutique efficace contre cette pathologie utilisable chez un grand nombre de patients. Etant donné les échecs dramatiques de nombreux essais cliniques de stratégies neuroprotectrices après un AVC, la recherche s’oriente vers le développement de stratégies régénératricesapplicables pendant la phase subaigüe ou chronique de la pathologie.
Dans ce contexte, le projet de thèse vise à étudier les effets d’une thérapie cellulaire, basée sur l’utilisation de cellules souches mésenchymateuses, associée à un agent neuroprotecteur.
Les effets de cette thérapie combinée sur les dommages cérébraux, la neurogenèse, l’angiogenèse et la récupération fonctionnelle seront évalués dans des modèles animaux d’ischémie cérébrale. Les études feront appel à des techniques d’investigation variées incluant l’immunohistochimie, l’imagerie (IRM) et des tests comportementaux... (lire la suite)
Contexte : L’Etat de Repos chez le petit animal est un état cérébral mental physiologique particulier qui correspond aux périodes aux cours desquelles le cerveau fonctionne sans entrée, consigne ou sortie forcée. Ces périodes d’état de repos représentent une fraction notable de la période d’éveil, et peuvent aussi bien s’étendre sur de longues plages temporelles (plusieurs minutes) que durer de brefs instants. Outre l’intérêt que présente en soi la connaissance des bases neurales de cet état cérébral, celle-ci se révèle par ailleurs indispensable pour effectuer une analyse fine des données de neuroimagerie cognitive. En effet, en neurosciences cognitives et en neuroimagerie particulièrement, l’état de repos est fréquemment employé, explicitement ou implicitement, comme état de référence dans les paradigmes expérimentaux. Les bases neurales de cet état cérébral particulier font donc l’objet depuis quelques années d’un intérêt croissant.
Evaluation de l’innocuité hépatique de nanovecteurs pharmaceutiques
Equipe fonctions et dysfonctions épithéliales (FDE, EA4267), Université de Franche-Comté, Besançon
L’équipe FDE est rattachée à l’Ecole doctorale n°554 « Environnement-Santé ». L’équipe FDE travaille sur le fonctionnement des barrières épithéliales et à faciliter le transport de médicaments dans le cadre de stratégies thérapeutiques innovantes. Cette équipe pluridisciplinaire est composée de chercheurs en toxicologie, galénique, physiologie, pharmacologie, pharmacognosie.
Descriptif du projet de thèse
Contexte :
Les nanovecteurs pharmaceutiques sont des systèmes particulaires de taille nanométrique capables de cibler des tissus spécifiques de l’organisme. L’intérêt pour ces systèmes progresse de jour en jour dans le domaine de la santé. Cependant, malgré une meilleure spécificité de ces vecteurs particulaires ciblés, une forte proportion s’accumule au sein des organes d’élimination, notamment le foie. Le foie étant l’organe majeur de détoxication, qu’en est-il de l’impact de cette accumulation sur la fonction hépatique et en particulier sur la fonction de détoxication ? Cette accumulation peut-elle conduire à des interactions médicamenteuses en jouant sur l’expression de certaines enzymes du métabolisme hépatique, en particulier les cytochromes P450? L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) a établi des « recommandations relatives à l’évaluation toxicologique des médicaments sous forme nanoparticulaire ». Elle conseille notamment, de mettre en place des méthodes in vitro afin d’évaluer la toxicité de la forme nanoparticulaire car « ce domaine est très peu documenté ».